Départ
Un petit message d’introducion:
Cela fait déjà 4 jours que je suis rentré et jusqu’ici – Dieu merci! – je n’ai pas encore eu le droit à la question rituelle mais tellement à côté de la plaque: „ Alors, c’était comment?“ … pour ceux et celles qui rêvent de me poser cette question sachez que je ne répondrait qu’avec un sobre: „ c’était bien.“ Qu’ils ne s’attendent pas à ce que je résume un an en Thaïlande avec une question aussi large qu’inadatée.
Terminons-en maintenant avec une petite présentation des Karen qui m’ont supportés toute l’année.
Tout d’abord les grands cadres du parti:
Pee Sanan, le grand manitou, l’homme qui a la vision globale! Il m’a dit un jour que les Karen ne pourrait jamais avoir un état indépendant parce qu’on ne trouvera jamais un Karen réclamé de l’argent à l’un de ses pairs. Les impôts…
Il est aussi le responsable des discours d’envoi des volontaires où inlassablement, il répète cette chanson Karen traduite en anglais rien que pour nous. „ Si vous partez revenez encore, souvenez vous, vous avez laissez l’empreinte de vos pas ici“.
Pee Prayut, le philosophe de la bande, la seule personne sur cette terre à avoir résolu tous les problèmes moraux. Le monsieur qui a battu tout les boss de niveau de la vie éthique et politique et qui est obligé d’inventé de nouveaux jeux pour s’élever encore un peu plus dans les rangs des grans sages. Dernière problématique en date: de quelle couleur est le bonheur?
Pee Watit enfin, j’avais dans ma chambre lorsque j’étais adolescent, un poster de Géronimo à la fin de sa vie. Le chef indien posait devant l’objectif, digne avec malgré tout une nuance de tristesse dans les yeux. Un regard tourné vers le passé plein de mélancolie qui semblait voir ce qui n’était plus. Pee Watit est aussi un chef chez les Karen, un monsieur à la tête de la première association Karen qui aide les Karen. Contrairement à Géronimo, le regard tourné vers l’avenir de ses pairs.
La relève aussi est assuré: Maenop, un neuveu de Pee Watit, le même sourire avec les capacités technique que l’époque des grands cadres n’a pas connu.
Mes enfants:
Garçons
Filles
Asswin, l’auteur de mes réveils déglutissants… il aura réussi à m’horrifier une dernière fois en me montrant un furoncle qu’il avait sur sa cuisse arrière: 5 cm de diamètre 0,5 cm de profondeur… je venais à peine de me réveiller, je prenais mon café… j’ai été sur les nerfs toute une matinée.
Il a aussi eu la gentillesse d'abandonner ces antibiotiques pour m'offrir les dernières bouteilles de l'amitié... D'ultimes grands moments!
Les petits! Didi et Dada! Mes neveux d'une année. grâce à eux j'ai appris que les enfants ne sont pas tous déficient en psycho-motricité. Beaucoup de sueur froide...
(Que mes frères et soeurs se détendent, pour la psycho-motricité je parlais de moi avant tout. Mais bon... Ne vous voilez pas la face tout de même.)
Didimo, la maman de Didi et Dada. Alors que la saison des pluies faisait rage j'avais le droit à un rayon de soleil sur la terasse. Les "Teacher, ome willi ah" de Didimo... "Teacher, est ce que tu as déjà mangé?"... Une maman de 24 ans à qui on n'a pas envie de donné un âge. Le temps n'a pas de prise sur la maternité. Didimo c'était la maman qui pouvait avoir entre 20 et 70 ans: qu'importe l'âge, la valeur n'attends pas le nombre des années.
Et puis le départ: